QU’EST CE QU’UN SOL FERTILE ?
UN SOL FERTILE EST UN SOL DÉJÀ BLANCHIE POUR LA MOISSON
Lors de son deuxième voyage missionnaire, Paul avait choisi d’aller en Asie pour y annoncer l’évangile, mais le Saint-Esprit l’en empêcha.
« Ayant été empêchés par le Saint-Esprit d’annoncer la parole dans l’Asie, ils traversèrent la Phrygie et le pays de Galatie. Arrivés près de la Mysie, ils se disposaient à entrer en Bithynie; mais l’Esprit de Jésus ne le leur permit pas. Ils franchirent alors la Mysie, et descendirent à Troas. Pendant la nuit, Paul eut une vision: un Macédonien lui apparut, et lui fit cette prière: Passe en Macédoine, secours-nous! Après cette vision de Paul, nous cherchâmes aussitôt à nous rendre en Macédoine, concluant que le Seigneur nous appelait à y annoncer la bonne nouvelle. Étant partis de Troas, nous fîmes voile directement vers la Samothrace, et le lendemain nous débarquâmes à Néapolis. De là nous allâmes à Philippes, qui est la première ville d’un district de Macédoine, et une colonie. Nous passâmes quelques jours dans cette ville. Le jour du sabbat, nous nous rendîmes, hors de la porte, vers une rivière, où nous pensions que se trouvait un lieu de prière. Nous nous assîmes, et nous parlâmes aux femmes qui étaient réunies. L’une d’elles, nommée Lydie, marchande de pourpre, de la ville de Thyatire, était une femme craignant Dieu, et elle écoutait. Le Seigneur lui ouvrit le coeur, pour qu’elle fût attentive à ce que disait Paul. Lorsqu’elle eut été baptisée, avec sa famille, elle nous fit cette demande: Si vous me jugez fidèle au Seigneur, entrez dans ma maison, et demeurez-y. Et elle nous pressa par ses instances » Actes 16 : 6-15.
La question qui se pose ici est celle-ci : pourquoi l’Esprit Saint empêche-t-il une personne d’annoncer l’évangile en un endroit précis, alors que Christ lui-même nous recommande d’aller partout annoncer la bonne nouvelle ?
L’Esprit de Christ serait-il en conflit avec la Parole de Christ ? Pas du tout !
L’Esprit de Christ n’est point en conflit avec la Parole de Christ. Mais en tant que Maître (Seigneur) de la Moisson, le Saint-Esprit a une connaissance précise des différents types de sols. Il sait quel est le sol missionnaire le plus fertile pour une Moisson, à une saison donnée.
Son rôle consiste donc à nous diriger sur un sol (champ) déjà blanchie pour la Moisson.
MACÉDOINE : UN SOL FERTILE
Dans le cas de Paul, l’Asie mineur n’était peut-être pas fertile pour la Moisson à cette époque précise. Pour économiser du temps, le Saint-Esprit dirigeât Paul en Macédoine, un Sol (champ) déjà blanchie pour la Moisson
« Après cette vision de Paul, nous cherchâmes aussitôt à nous rendre en Macédoine, concluant que le Seigneur nous appelait à y annoncer la bonne nouvelle ».
L’empêchement stratégique du Saint-Esprit, sa direction ponctuelle vers la Macédoine, et la conclusion éventuelle de Paul nous montrent que la Macédoine était, en ce moment là, plus fertile que l’Asie.
C’est vrai que nous devons aller partout annoncer l’évangile, mais nous économiserions du temps, de l’argent et de l’énergie si nous collaborions avec le Saint-Esprit,
le Maitre (Seigneur) de la moisson.
Il connaît les sols qui sont fertiles, et les coeurs qui sont disposés pour la moisson.
LES CARACTÉRISTIQUES D’UN SOL SPIRITUELLEMENT FERTILE
Un sol fertile est un sol qui est déjà blanchie pour la moisson.
La Macédoine était fertile. C’est pour cette raison que le Maître de la moisson y envoya des ouvriers.
Un sol fertile est un sol qui présente des caractéristiques de base. Sur un tel sol, on retrouve comme ce fut le cas en Macédoine :
1. Des Hommes qui ont soif de la Parole de Dieu.
« Pendant la nuit, Paul eut une vision: un Macédonien lui apparut, et lui fit cette prière: Passe en Macédoine, secours-nous! » Actes 16 : 9.
2. Des Hommes qui soupirent après les choses spirituelles.
« Le jour du sabbat, nous nous rendîmes, hors de la porte, vers une rivière, où nous pensions que se trouvait un lieu de prière. Nous nous assîmes, et nous parlâmes aux femmes qui étaient réunies » Actes 16 : 13.
Ces femmes étaient soit des prosélytes : des personnes d’origine païenne mais converties au judaïsme, soit des personnes pieuses.
À cette époque, un païen dit ”pieux” était quelqu’un qui bien que non prosélyte était pourtant attaché au judaïsme et fréquentait fidèlement la synagogue.
Prier avec les juives le jour du sabbat sous-entend que ces femmes étaient attachées au judaïsme.
À cette époque, dans les contrées où il n’existait pas de synagogue, les juives priaient au bord des rivières.
3.Des hommes réceptifs à l’évangile.
« L’une d’elles, nommée Lydie, marchande de pourpre, de la ville de Thyatire, était une femme craignant Dieu, et elle écoutait » Actes 16:14a.
L’expression ”craignant Dieu” sous-entend que Lydie était prosélyte (convertie au judaïsme) ou pieuse (attachée au judaïsme).
Sur un sol fertile, il y a de nombreuses conversions. Et même les non convertis ont des attaches avec l’Église.
4.Des Hommes prédisposés par l’Esprit de Dieu.
« … Le Seigneur lui ouvrit le cur, pour qu’elle fût attentive à ce que disait Paul » Actes 16:14b.
5.Des Hommes spontanés et passionnés pour Christ.
« Lorsqu’elle eut été baptisée, avec sa famille, elle nous fit cette demande: Si vous me jugez fidèle au Seigneur, entrez dans ma maison, et demeurez-y. Et elle nous pressa par ses instances » Actes 16:15.