La Maison De La Destinee

FAIBLE COMMENCEMENT

La Maison de la Destinée a vu le jour le 19 décembre 2004, avec comme lieu de culte, la salle de séjour du pasteur.
Son premier culte réunit une quinzaine d’adultes. Certes, c’était un faible commencement mais comme le recommande les lettres sacrées, nous n’avions pas à mépriser le temps des faibles commencements. (Cf. Zacharie 4:10).
Notre commencement semblait certes faible, mais nous savions que grande serait la fin (Cf. Job 8:7).
Nous étions donc persuadés que Dieu qui avait commencé cette œuvre avec nous, l’amènerait au port désiré.
De la salle de séjour du pasteur, l’église s’est retrouvée dans son jardin. Du jardin, nous avons posé pied sur notre propre site mais sous une bâche.
Sous la bâche, nous sommes passés du tapis vert du gazon au sable rouge de la latérite, puis du sable rouge au sable blanc que l’on utilisa pour recouvrir la latérite.
Sous les bâches, des pluies torrentielles se sont souventes fois invitées à nos cultes les interrompant à l’occasion. Durant les saisons pluvieuses, la latérite se transformait en boue et il fallait s’asseoir les pieds suspendus en l’air, quelle prouesse ! Malgré ces inconvénients, les fidèles défiaient la pluie et dépassaient les églises climatisées pour prendre place dans ce lieu inconfortable pour écouter la Parole de Dieu.
Le sable blanc, fit place au ciment. Ce fut une avancée positive saluée par tout le monde et une vraie délivrance pour les femmes qui pouvaient dès lors porter sans crainte leurs chaussures à talons.
Aujourd’hui nous marchons sur un sol carrelé et prêchons sur un sol marbré. À Dieu seul soit toute la gloire !

LE DÉFI COLOSSAL

L’église dû faire face à un défi gigantesque à peine après 6 semaines d’existence.
Ce défi se résumait à acquérir une parcelle d’un coût de 120.000.000 de franc CFA, soit 250.000 dollar américain. C’était un vrai challenge pour une église qui n’a que 6 semaines.
C’est avec les paroles suivantes que l’homme de Dieu motiva l’église pour relever ce défi : « Dieu ne donne pas une vision selon nos moyens. Il donne plutôt des moyens selon notre vision ».
Cette inspiration amplifia la foi des fidèles et Dieu pourvu aux moyens en fonction de notre vision.
1. FAIBLE COMMENCEMENT 2. LE DÉFI COLOSSAL Ce projet d’acquisition d’une parcelle se réalisa grâce à la foi ” apostolique “du pasteur et au sacrifice sans faille du peuple de Dieu. Je rappelle que cet achat eut lieu en dépit de la crise socio-politique de notre pays (2004-2006).
« Notre Dieu a pourvu à tous nos besoins selon sa richesse avec gloire en Jésus-Christ, et non selon la situation économique de notre pays». Cf. Phil 4:19

LA CONSTRUCTION DU TEMPLE

Le second défi colossal à affronter fut la construction du TEMPLE.
Le lancement officiel de notre projet de construction se fit le 7 Octobre 2008.
En nous référant à 2 Chroniques 36 : 23, nous lancions le 19 Octobre 2008, le premier appel de fonds et ce premier défi fut lancé auprès d’un noyau de vingt-cinq personnes que nous avons baptisé « les CYRUS » car chacune d’elles devait offrir des sommes importantes à l’image de ce roi.
Les autres membres furent eux aussi sollicités à s’engager à la dimension de leur foi. L’église très fière de l’allure qu’aurait son temple une fois achevée fut motivée de donner pour la gloire du Seigneur.
L’appel lancé permis de recueillir des promesses importantes.
La décision de commencer la fondation fut donc prise. Les premiers travaux se résumaient à poser la fondation, à élever les poteaux (sans achever les murs) et à poser la toiture pour mettre fin au calvaire que vivaient les membres durant les cultes sous le soleil et la pluie.
En Décembre 2009, le quatrième anniversaire fut célébré sur la plateforme de la fondation en béton que nous venions d’achever avec fierté.
Nous avions réussi en un laps de temps, la prouesse de poser une toiture de haute qualité en tuiles soutenue par une charpente métallique et bois. La Tour de Prières et de l’Autel furent achevés successivement en 2010 et 2011.
Chaque jour qui passe nous permet de nous rendre compte de la grandeur et de la beauté de cette œuvre accomplie pour la gloire du Père céleste. Pour nous, c’est une grâce, un honneur et un privilège de participer à la construction de la Maison de Dieu.
Une grâce qui n’est pas donnée à tout le monde. 2014 étant décrétée par le pasteur comme l’année de l’accomplissement divin, c’est donc sous cette grâce apostolique que s’opèrent tous les travaux, avec une rapidité et une avancé inimaginable.

LA SALLE ANGLOPHONE

Pendant que les travaux étaient en étape de finition, une idée mûrit dans l’esprit du pasteur : celle de réhabiliter le bâtiment administratif, d’agrandir la salle du rez-de-chaussée pour en faire un lieu de culte spécial dédié aux fonctionnaires internationales de la BAD.
Il convient de souligner qu’à cette époque, l’Etat de Côte d’Ivoire préparait le retour de la BAD (Banque African des Developments) en Côte d’Ivoire.
Le pasteur lui, il voyait déjà une église anglophone qui serait exclusivement dédiée à la communauté non francophone.
On n’était pas contre cette vision, mais on lui fit savoir que l’accent devait être mis en priorité sur les travaux de finitions du temple, et qu’il fallait y aller étape par étape. En retour, il nous fit savoir que chaque projet a sa provision.
Nous redoutions que des fonds soient mobilisés pour un autre projet alors que le temple n’était pas totalement achevé. Il nous recommanda de ne pas limiter Dieu.
Dans la même année, sans recours aux fonds destinés à la finition du temple, et sans appel des fonds, la salle anglophone a vu le jour.
La bonne nouvelle c’est que la finition de la salle anglophone a coïncidé avec le retour de la BAD en Côte d’Ivoire. Le culte anglophone sera donc lancé en février 2016.
Et guess what? Les premiers membres étaient les anglophones de la BAD à la recherche d’une église d’expression anglaise.
Deux ans plus tard cette belle salle devint plus petit pour la congrégation internationale, elle va donc avec ses fonds propres construire Destiny Chapel pour abriter leurs cultes dominicaux.
La congrégation Jeunesse (francophone) en utilise également pour ses cultes. Aujourd’hui, en plus de cultes dominicaux, Destiny Chapel est également utilisé à but polyvalent.

MISSION LOMÉ

En 2009, 5 ans après sa création, la Maison de la Destinée se lance dans la mission.  Elle implante sa première église missionnaire sur le territoire togolais.
Lors d’un culte, pendant qu’il lançait de la chair son projet missionnaire sur LOMÉ, Dieu  parla  à Daddy du pasteur Logon.
Au même instant, Il parla par une voix intérieure au pasteur Logon qui entendit audiblement ces paroles : « c’est toi mon choix pour le Togo ».
Il lui était difficile d’admettre ces paroles qu’il entendait, parce qu’en ce temps-là, il n’était pas membre de la Maison de la Destinée mais faisait parti des jeunes talents que le pasteur formait. Il  était également pasteur d’une église qu’il avait lui-même fondée sous la surveillance apostolique du pasteur Georges.
Après le culte, il partagea avec sa femme que ce qu’il venait de vivre et lui annonça qu’il serait le missionnaire de cette première mission. Comment cela peut-t-il se faire puisque tu n’es pas un membre officiel de la Destinée ?  Lui demanda son épouse. Je ne sais pas comment cela se fera mais Daddy est un homme de Dieu et si c’est Dieu qui me parle il utilisera son serviteur pour confirmer sa parole, lui répondit-il.
Dans la même semaine, Daddy demanda au pasteur Logon de se rendre à son bureau avec Thérèse, son épouse. Lors de leur rencontre, il leur dit ceci : “c’est sur vous que le regard de Dieu s’est porté pour la MISSION LOMÉ. Allez prier et Dieu vous parlera”.
Le pasteur Logon regarda sa femme, tous deux étonnés de la providence divine. Il dit alors à son mentor ce que Dieu leur avait dit au culte lorsqu’il lançait la mission.
C’est ainsi que le pasteur Logon devint notre missionnaire de Lomé. Il ferma sa propre œuvre pour répondre à l’appel de la Destinée.
L’église de Lomé a vu le jour en mai 2009, et en l’espace de 5 ans, nous avons trois (3) autres églises dans la capitale togolaise et une école primaire.
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